L’eau, c’est la vie

photo_16-1.jpg
Selon le carnet de route Kindia-Nantes, « L’accroissement démographique rapide, couplé à la fois à l’industrialisation, l’urbanisation, l’intensification agricole et des modes de vie de plus en plus consommateurs d’eau est en train d’entraîner une crise mondiale de l’eau. Dans les pays développés, l’agriculture consomme aujourd’hui 5 fois plus d’eau qu’au début du siècle contre 18 pour les agglomérations et 26 pour l’industrie.
On estime qu’au cours des deux prochaines décennies, la consommation d’eau par individu augmentera de 40% et qu’il faudra 17% d’eau supplémentaire pour la production vivrière des populations des pays en voie de développement.
Tandis que : 11 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau salubre, un tiers de la population mondiale est privée d’eau potable, et près de 2,5 milliards n’ont pas d’installations adéquates d’assainissement
».

photo_16-2.jpg

La République de Guinée n’est pas à l’écart de cette réalité. En effet, en dépit que la Guinée soit le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest en raison du fait que tous les grands fleuves Ouest africain y prennent leurs sources, la problématique de l’eau se pose avec acuité.

Dans la Préfecture de Kindia située en basse Guinée, plus de 50% de la population n’a pas accès à l’eau potable or dans la déclaration universelle des nations unies, l’accès à l’eau est un droit.
C’est pourquoi la préfecture et la commune doivent garantir à leurs citoyens l’accès à une eau de qualité; pour y arriver, elle s’appui sur la coopération décentralisée qu’elle entretien depuis près de 20 ans avec la Loire Atlantique en France à travers le pôle décentralisation dans sa composante “Conduite de projet” qui a entrepris depuis 1992 une vaste campagne d’aménagement des puits et têtes de sources dans les quartiers et districts de la Commune Urbaine de Kindia et des 9 CRD.

Le programme d’aménagement de points d’eau a été de 1992 à 1999 dans les quartiers et depuis 2000 à nos jours dans les districts. “Guinée 44” a appuyée techniquement et financièrement l’aménagement de 26 points d’eau, la Sensibilisation sur la problématique eau en Loire Atlantique, les Conseils techniques et suivis des aménagements par la création des comités de points d’eau (CPE).

Aujourd’hui, la composante eau de “Guinée 44” s’inscrit toujours dans cette perspective en multipliant l’identification des sources à aménagées.

photo_16-3.jpg

L’accès à l’eau potable, la protection des rivières et des nappes se trouvent au cœur des réflexions et des actions sur le développement durable et la protection de l’environnement. Si cette situation affecte essentiellement les pays du sud, une eau de qualité est désormais considérée partout dans le monde comme une matière rare et fragile qu’il convient de préserver et de développer. Pensons-y

On y reviendra.