Après une série de discours : de bienvenue du Maire de la Commune urbaine de Kindia, du Représentant de l’Association Coopération Atlantique Guinée 44, du Représentant du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et d’ouverture par le Préfet, ont à tour de rôle expliqué l’imminence d’aller à la formalisation de intercollectivité à Kindia.
Dans son discours, le Représentant de Coopération Atlantique Guinée 44 a retracé l’historique de l’intercollectivité, qui depuis plusieurs années œuvre pour la mise en relation des collectivités afin de faciliter leur autonomisation ; et a réaffirmé l’engagement de son Association à appuyer techniquement les collectivités dans la mise en place de cette intercollectivité.
Selon lui, c’est à l’issu des foras de concertation organisés avec l’appui de l’Association Coopération Atlantique Guinée 44 tenus en 2008 et 2009 entre les différents acteurs de développement évoluant sur le territoire de Kindia qu’est venue l’idée de l’intercollectivité.
Rendre effective et opérationnelle l’intercollectivité, jadis une ambition des collectivités de Kindia, a été confronté aux difficultés liées au contexte socio-politique difficile qu’a traversé le pays. Ce qui a fait que cet atelier de relance du processus a connu la participation active des autorités, des acteurs et des personnes ressources tant de Kindia que de Conakry.
Suite aux échanges et discussions très constructifs, les élus des 10 collectivités, le Conseil Préfectoral des Organisations de la Société Civile, la Coordination des Association de Jeunesse de Guinée/Kindia, le Service Préfectoral de Développement de Kindia et les personnes ressources venues des départements en charge de la Décentralisation et du Développement local sont parvenus à ce qui suit :
• La redynamisation du bureau provisoire de l’intercollectivité suite aux résultats peu élogieux obtenus.
• La finalisation des préalables du processus de formalisation de l’intercollectivité en vue de rendre celle-ci opérationnelle au plus tard le 31 janvier 2012.
• L’engagement des collectivités à payer la somme de 1 000 000 GNF comme droit d’adhésion par collectivité au Fonds de Développement Intercommunautaire.
• L’identification des sources de financements du Fond de Développement Intercommunautaire (Fonds de développement issus des redevances minières, cotisations volontaires des citoyens des localités, les taxes superficiaires, les recettes fiscales et non fiscales).
Dans l’allocution du mot des participants on pouvait comprendre que l’intercollectivité est un outil qui a pour avantage de permettre aux collectivités faibles de bénéficier de la solidarité des collectivités fortes dans le processus de développement socio-politique et économique.
C’est dans un climat de satisfaction et de joie que l’atelier a pris fin autour de 18 heures 30mn.
Nous y reviendrons …