Les enfants de Soulvache et les enfants de Samaya échangent des valises pédagogiques.

Les élèves de la petite école Daniel Cury à Soulvache ont reçu la valise préparée par l’école Comayah de la CRD de Samaya.

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Les touts petits de Soulvache attendent dans la salle de motricité que leurs aînés de primaire descendent de leur classe pour ouvrir la valise. Assis sur un banc, ils patientent sagement, fixant la grosse malle bleue posée au milieu de la salle, s’interrogeant sur son contenu. Le petit Luigi lance : « il y’a peut-être des trésors dedans ! ». Son camarade pense quant à lui que les enfants de l’école de Comayah ont peut-être renvoyé ce qu’eux-mêmes leur avaient fait parvenir.
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Les plus grands arrivent et la valise s’ouvre enfin !
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Lucie en sort un gros camion en bois, qui impressionne beaucoup. Jocelyn trouve une voiture, et c’est l’occasion pour Mohamed Cissoko, Président de l’association Les Enfants du Sud et animateur pour les valises pédagogiques, d’expliquer la différence entre les jouets en France et en Guinée. « En France, vos parents achètent des jouets dans les magasins, mais chez nous, les enfants fabriquent eux-mêmes leurs jeux avec ce qu’ils récupèrent chez eux ou par terre, comme ces voitures en boîtes de lait, stylos et morceaux de chaussures en plastique. Regardez les poupées aussi, avec des chutes de tissus récupérées chez les tailleurs. » « Elles ont perdu leur tête ! » s’exclame Gaël en découvrant une poupée bien différente de celles qu’il a l’habitude de voir.

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La calebasse et la louche ne ressemblent pas non plus aux ustensiles connus, alors certains s’essaient à trouver des similitudes : « on dirait un peu du plastique ».
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Le « symbole » intrigue également beaucoup. Tous se demandent de quel animal est issu la corne, alors que Mohamed Cissoko explique son fonctionnement : « on le met au cou des enfants qui font des bêtises ou font des fautes de français. Alors attention à vous ! »
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Aline a mis le symbole autour de son cou, mais elle n’a pas fait de bêtise !

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Tous écoutent ensuite avec curiosité l’hymne national guinéen, qu’Owen lui a demandé de chanter, tandis que Lucie fait mine de jouer de la guitare.
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La séance se termine sur une question essentielle : « est-ce qu’un jour des enfants de Guinée viendront nous voir en France ? »

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