Pour ma part, l’évènement a été suivi par une série de rencontres et d’échanges riches et variées dans les domaines agricoles, organisationnels et communautaires. Sous la conduite des collègues et amis français comme Bernard, Elsa, Elisabeth, Dominique et François Kammerer, on a successivement rencontré la Coopérative TERRENA-LAITA, la coopérative de Sel Solaire de la Guérande, la Maison d’Agriculture, le Centre de Formations Techniques (ONIRIS), La Ferme bio d’un ancien stagiaire français à Kindia, la Coopérative d’Utilisation du Matériel Agricole (CUMA), l’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), l’Association la Mano, la Mission locale du pays de Chateaubriant et les Communautés de communes de Nozay et du Castelbriantais.
Les différents acteurs rencontrés ont pris tout leur temps pour nous expliquer pourquoi et comment ils ont mis en places ces entreprises, leur fonctionnement, les ressources et leurs partenaires. En faisant une comparaison avec la Guinée, les différences existent essentiellement aux niveaux organisationnels des acteurs locaux, des possibilités de financement, des moyens de production, de conservation et de transformation.
Si tous ces facteurs sont réunis en France, tel n’est pas le cas encore en Guinée où tout reste à faire, notamment dans les domaines de l’électricité, de l’organisation des acteurs et de l’accès aux financements. Tout ne sera pas automatiquement dupliquable en Guinée, mais les expériences de Coopératives d’Utilisation du Matériel Agricole (CUMA), d’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) sont biens possibles et pourrons améliorées les conditions de travail des paysans, des consommateurs et des organisations paysannes agricoles de la Guinée.
Sachant que les potentialités pour ces actions existent en Guinée, j’invite l’Association Coopération Atlantique Guinée 44 d’accorder une place importante à ces stratégies dans ces prochains programmes d’appui à la sécurité alimentaire en Guinée. Car, chez nous ces initiatives d’organisations manquent et comme disent certains « les solutions financières marchent où les solutions organisationnelles existent »
Au terme de cette mission à Nantes, j’avoue sincèrement être satisfait des rencontres et des échanges effectués. J’ai appris et j’ai découvert pas mal de nouvelles idées avantageuses pour moi même et pour mon pays.
C’est l’occasion de remercier non seulement Coopération Atlantique Guinée 44 pour m’avoir donné cette opportunité, mais aussi les acteurs rencontrés pour leurs accueils et leurs hospitalités.
Grand merci à M François Kemmerer et sa famille à Nozay, pour les deux weekends chez elle et pour la découverte des sites touristiques comme le Musée de Louis de Funes, les berges de la Loire, le Maquis de Safré, l’ancienne Mines d’Abbarezt et tant d’autres. Je n’oublie pas Elisa pour nous avoir fait découvrir la ville de Nantes, à la famille Djan Diallo pour mon dernier séjour à Nantes et à tous les anciens et anciennes volontaires de Kindia pour les repas partagés dans leurs familles.
WOWO, WONOUWALI, WONTANARA !!!