A la rentrée des classes !

Nous voici à la rentrée des classes*, les élèves-enseignants et parents d’élèves, bénéficiaires du projet EduKindia, sont ravies de reprendre les cours dans un cadre de vie sain, après la réalisation des infrastructures sanitaires (point d’eau, latrines, dispositif de lavage de mains et urinoirs) flambant neuf.
*Après quatre mois de retard dû à l’épidémie d’Ebola, les élèves et étudiants guinéens ont enfin repris le chemin de l’école, le 19 Janvier 2015.

Voici les témoignages de quelques bénéficiaires.

Madame Mama KONE, enseignante à l’école primaire Abdoulaye Ndiaye
« Nous sommes contents, à plus d’un titre, d’avoir bénéficié de ces infrastructures ; avant on avait que deux (2) cabines pour plus de 780 élèves-enseignants et aucun point d’eau, mais aujourd’hui, avec le projet EduKindia, nous sommes réconfortés, malgré l’accroissement de l’effectif scolaire cette année, on s’en sort bien. Je profite de l’occasion pour remercier la commune urbaine de Kindia et ses partenaires de la France d’avoir pensé à notre établissement qui a tant souffert ».

p2170015.jpg Mabinty SAMOURA 8eme année, 14 ans, Collège Caravansérail
« Je suis contente que les latrines soient construites dans notre établissement ; avant on était obligé d’aller dans les concessions voisines en cas de besoin mais aujourd’hui on a les nôtres donc plus question d’abandonner les cours pour les besoins. Je fais partie du comité d’entretien, et chaque soir avant de quitter l’école on s’organise en petit groupe pour laver les latrines, rendre la cour propre et arroser les fleurs. Je compte m’investir dans la sensibilisation auprès de mes camarades pour que mon école soit la plus propre de toutes les autres. Je suis prête à faire des échanges avec les écoles de France à travers des dessins de nos chants et danses… »

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Mr Alpha CAMARA est président de l’association des parents d’élèves et amis de l’école
«Nous, parents d’élèves, sommes contents de ces réalisations qui viennent combler l’insuffisance d’infrastructures dont souffraient nos enfants. Nous nous sommes engagés, à travers un document, à veiller à la pérennité de ces ouvrages. »