Questions de santé

La desserte hydrique fournie par la SEG n’est pas régulière pendant la saison sèche, donc les habitants sont obligés de chercher l’eau dans les sources naturelles, et celles-ci sont exposées à la pollution, aux matières fécales, à la poussière et aux ordures.

M. Djallo affirme qu’à Kindia il est possible trouver des familles qui ne disposent pas des latrines, qui font pourtant leurs besoins dans la nature. La dynamique est toujours la même: une fois que les pluies tombent elles les entraînent dans les cours d’eau. Kindia est le foyer incandescent des maladies liées à l’eau, et les plus fréquentes sont la parasitose intestinale, les infections bactériennes, la fièvre typhoïde ou paratyphoïde, le dysenterie bacillaire ou shigellose et celle-là amibienne (causée par l’amibe Entamoeba Hystolitica), le choléra, l’Helminthiases et le Paludisme simple et grave. Celles-ci sont des maladies qui constituent la principale cause de consultation hospitalière et sont toujours caractérisées par la diarrhée, déshydratation, douleurs abdominaux. Il ajoute qu’il s’agit des maladies qu’il faut traiter avec urgence –surtout à cause de la déshydratation.

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En 2007 on a enregistré une épidémie de choléra sévère, qui a frappé toute la préfecture dans le même moment depuis juillet jusqu’à décembre, mais pour les trois dernières années il semble que les cas de telle maladie aient beaucoup diminués. Selon l’avis du M. Djallo, les causes de la contamination sont multiples, et sont toutes imputables à la pollution, à la présence des insectes et à la saleté, et il met à la même échelle de gravité les dépôts d’ordures dans les rivières et les mains salles des enfants qui touchent la nourriture. De toute façon ils ont appliqué la politique de prévention pour les années suivantes, en vulgarisant l’attention à la contamination et l’utilisation du chlore, et pour 2008 et 2009 on a relevé que très peu de cas –au maximum 4 personnes par an. Mais il faut lutter contre l’habitude de faire les excréta dans la nature, il faut apprendre aux personnes à laver attentivement les légumes et les crudités en général avec l’eau de javel, à ne pas jeter les ordures près des rivières ou près des cultures.
Il met un accent particulier sur les conséquences socioéconomiques, qui sont plutôt importants, comme l’indisponibilité au travail, et les frais d’hospitalisation et des médicaments, qui pèsent sur la situation morale et économique des familles.

A niveau de DPS ils ont prédisposé des équipes de surveillance pour les maladies diarrhéiques, et chaque semaine les Centres de Santé fournissent les tableaux sur l’évolution de telles maladies au niveau de leurs zones. Avec ces donnés il est possible de supporter l’analyse du choléra, qui à Kindia a des facteurs favorables à son développement : il s’agit d’une zone de légumineuses –les cultures et les maraîchages aux bords des cours d’eaux fait partie du panorama de la ville- les gens sont pourtant en permanence en contact étroit avec l’eau, et les inondations saisonnières rendent encore plus étroites cette liaison.

Pour ce qui concerne la fièvre typhoïde, maintenant à Kindia on a des nouveaux systèmes pour le prélèvement du sang et les spécimen sont envoyés au Centre de Prévention de Conakry, qui a, dans le cas, la responsabilité de notifier l’état d’épidémie. Il est une maladie qui suscite l’instabilité et la préoccupation de la population et appartient à l’autorité nationale de déclarer l’état d’urgence.

Dans le cas d’épidémie de choléra soit de fièvre typhoïde, à Kindia ils ont instauré deux services: le Centre de Traitement Cholérique et la Désinfection, composée par des équipes mobiles qui s’occupent de désinfecter le local et la lange du malade, traiter la source d’approvisionnement et les latrines. Ces équipes sont opératives sur toutes les sous-préfectures de Kindia mais souvent se retrouvent à intervenir en dehors du territoire aussi.

On peut présumer que dans les zones urbaines ces maladies sont plus fréquentes, à cause du grand conglomérat des populations, agrandi ultérieurement pendant la dernière décennie à cause d’une urbanisation anarchiste. La liaison est simple: une population nombreuse se traduit par une production de déchets importante. Le coordinateur en outre, argumente que la zone du marché, où il y a le plus gros passage de nourriture de la ville, n’est pas assainie de façon régulière et la marchandise est toujours au contact avec les ordures.
Il affirme que les populations maintenant maintiennent encore des comportements négatifs qu’il faut détruire par l’éducation et la sensibilisation à la santé. En parlant réalistement il faut prévoir une activité de vulgarisation dans un période à long terme, car il s’agit de modifier des attitudes très enracinées et il faut pas oublier le manque chroniques des dispositions financières de la communauté, qui se répercutent à travers l’inefficacité de la Commune à organiser une collecte des ordures fonctionnelles, une distribution d’eau régulière et suffisante et un système d’égout.
En zone rurale ces maladies sont une réalité diffuse, puisque les populations de la brousse aussi font les besoins dans la nature et avec le ruissellement dérivant des pluies il cause la contamination des cours d’eau. Mais la légère densité permet une minimisation des risques.