De la France à la Guinée, et vers d’autres congès

Mon expérience chez Coopération Atlantique est malheureusement terminée, neuf mois sont déjà passé avec toutes leurs nouveautés, difficultés et satisfactions sans que je m’en sois pas aperçu. Tout de suite franchie la frontière les souvenirs m’ont envahi et dans ma tête ils dansent encore les images de mon bureau près du balafon, en face du bureau de Jo, à la droite de ma mythique tutrice, parmi les stagiaires Normand-Breton, au-dessous du Grand Chef Nicolas et bien géré par la méticulosité discrète de Céline. Ils ont été un numéro énorme de jours tous semblables mais chacun différent des autres, jours pluvieux et jours confortables pendant lesquels j’ai appris à me confronter avec la société Française (ligérienne-bretonne) et à mieux comprendre la réalité ouest-africaine; pendant lesquels j’ai connu beaucoup de personnes, desquelles je garde un souvenir excellent.

Je rappelle précisément le soir ou je suis arrivé à Guinée 44 avec mon GPS et je me suis présenté à Elsa avec un anglais embarrassé et quand je vous ai salué dans un français embarrassant, mais je vous remercie pour avoir supporté et émoussé mon handicap linguistique, avec des résultats, bien sûr, que je vais vanter chez moi.

Je veux remercier aussi, avec grande chaleur, toute l’équipe de Coopération Atlantique de Kindia, qui m’a si bien accueilli dans un pays pour moi très méconnu et mystérieux; j’espère que vous me croyez si je vous dis que c’est avec une très grande douleur que j’ai quitté les vertes routes de la Guinée, les gens bien sympas, le Voile de la Mariée, Kilissi, la Maison à Deux Etages, les mototaxis, la réalité chaotique du marché, les Trois Rivières, les collaborateurs, les Dimédis, les mangues, les arachides et les avocats.

Merci à tout le monde, un grand au revoir et je voudrais que vous compreniez ma reconnaissance et mon plaisir de vous avoir rencontrés et d’avoir collaboré avec vous.

Celui-ci ne va pas être mon dernier article, comme vous dites: à suivre.