Margriet Reinders, une nouvelle collègue dans l’équipe en Guinée

“Je suis née dans le village de Dieren, dans une belle région forestière des Pays Bas, comme la dernière d’une famille de 6 enfants.
Éduquée dans une sphère après-guerre, la devise dans l’éducation des mes parents était le respect, la justice et la solidarité. J’ai découvert l’injustice mondiale à travers mes études en Micro Économie et j’ai décidé de m’engager dans l’ aide au développement. Donc en 1979 j’ai quitté mon pays froid et rempli d’eau pour un pays chaud et sec au Sahel comme volontaire des Pays Bas, plus précisément la Haute Volta (aujourd’hui le Burkina Faso). Le contrat était seulement de 27 mois, et au moment où je me sentais bien intégrée, j’ai du rentrer. Après quelque temps aux Pays Bas, je me suis engagée de nouveau et puis je suis restée finalement en Afrique de l’Ouest jusqu’à nos jours ! Et j’ ai créé une famille, j’ai deux fils qui eux aussi ont des enfants.
J’ai pu avoir des expériences socio-professionnelles et riches au niveau de plusieurs de programmes et projets dans le développement rural et les dernières années en tant que consultante/formatrice dans la gestion intégrée des ressources en eau en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Dans l’exécution de mes tâches je fais toujours attention à l’intégration des femmes et des jeunes. Entre 1997 et 2007 j’ai créé et gérée une entreprise sociale dans la transformation du coton : tissage, teinture, couture (je suis aussi tisserande…) dans un petit village au Burkina Faso. Cette expérience était une preuve pour moi, qu’on peut bien réussir, si l’on prend soin d’une bonne formation technique de base et d’une gestion adaptée aux réalités. C’était une période de plein bonheur à tous les niveaux.

J’ai connu Guinee44 à travers ma fonction de coordinatrice a Trias l’an passé, une ONG Belge qui travaille avec la FOP-BG; et j’ai découvert l’importance d’une bonne organisation paysanne dans un pays comme la Guinée avec tous ses potentiels en ressources naturelles et humaines. Quand j’ai entendu que le poste de Grégoire Gailly à la FOPBG était vacant, j’ai tout de suite réagit et écrit ma lettre de motivation. Et me voila aujourd’hui‘hui a Dubreka, toute motivée et enthousiaste pour une nouvelle aventure professionnelle.

Je vais habiter dans un petit village à cote de Dubreka et vous y êtes les bienvenus pour découvrir la belle Guinée.”

Margriet